Le Louvre Lens, un autre regard sur les oeuvres

© Musée du Louvre, Dist. RMN-GP / Erich Lessing
Le 28 Juillet. La Liberté guidant le peuple (28 juillet 1830) d’Eugène Delacroix (1798-1863)
H. 2,6 ; L. 3,25 m.
Musée du Louvre, département des Peintures, RF 129
© Musée du Louvre, Dist. RMN-GP / Erich Lessing

Après des années de préparation, le Louvre Lens ouvrira enfin ses portes au public le 12 décembre prochain. Visite guidée de ce temple de la culture, à seulement deux heures de route de Paris, avec Xavier Dectot, directeur du Louvre Lens.

 Au cœur de l’ancien bassin minier, à mi-chemin entre Lille et Arras, ce « nouveau Louvre » n’a rien à envier à l’original parisien. À ceux qui le qualifieraient de pâle copie, Xavier Dectot répond qu’il s’agit d’un « autre Louvre, qui suscite un autre regard sur les collections ». Pour le directeur du musée, ce projet concrétise « la rencontre entre le bassin minier et le plus beau musée du monde », permettant ainsi de toucher des publics d’ordinaire éloignés de la culture.

Implanté sur une friche industrielle, qui fut autrefois la fosse 9 des mines de Lens, ce nouveau Louvre se veut un outil d’éveil et d’éducation artistiques. Dans la Galerie du Temps, un peu plus de 200 œuvres, prêtées par le Louvre Paris, seront exposées durant 5 ans. Parmi les pièces majeures, les visiteurs retrouveront le célèbre tableau d’Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple, mais aussi des œuvres de De Vinci, Raphaël, Poussin, ou encore Botticelli. Outre cette exposition permanente, deux expositions temporaires de grande ampleur sont prévues pour l’année à venir, l’une sur la Renaissance, et l’autre, sur l’œuvre de Rubens.

Transformer l’image du territoire, tel est le véritable défi, selon Xavier Dectot. « La région doit faire en sorte d’assumer son image, grâce à un nouveau développement économique et culturel, qui la rendra fière de son histoire ». La région Nord-Pas de Calais, et plus particulièrement le bassin minier, pâtissent de l’image d’un territoire meurtri, affecté par la crise industrielle et sociale. Mais peu à peu, la région relève la tête. En témoigne l’inscription, à l’été 2012, du bassin minier au patrimoine mondial de l’Unesco.

 

Deborah Jacquot et Clément Parrot

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