{"id":4223,"date":"2016-04-05T15:30:11","date_gmt":"2016-04-05T13:30:11","guid":{"rendered":"https:\/\/www.lillegrandpalais.com\/julien-kieffer-rien-ne-se-perd-tout-se-transforme\/"},"modified":"2016-04-05T15:30:11","modified_gmt":"2016-04-05T13:30:11","slug":"julien-kieffer-rien-ne-se-perd-tout-se-transforme","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.lillegrandpalais.com\/leblog\/destinationlille\/julien-kieffer-rien-ne-se-perd-tout-se-transforme\/","title":{"rendered":"Julien Kieffer : rien ne se perd, tout se transforme"},"content":{"rendered":"
Au d\u00e9part, une passion h\u00e9rit\u00e9e de son enfance : \u00ab Mes parents \u00e9taient artisans, ma m\u00e8re \u00e9tait coiffeuse, je d\u00e9tournais les pinces, les peignes. Mon beau-p\u00e8re tenait un garage, j\u2019\u00e9tais curieux des pi\u00e8ces m\u00e9talliques qu\u2019il utilisait. Quant \u00e0 mon p\u00e8re, imprimeur, il a orient\u00e9 mon go\u00fbt vers la couleur. J\u2019\u00e9tais un enfant introverti, le dessin \u00e9tait mon terrain d\u2019expression, mon petit monde \u00e0 moi qui m\u2019a permis de m\u2019\u00e9panouir \u00bb, raconte-il. Apr\u00e8s le bac, Julien s\u2019oriente vers des \u00e9tudes d\u2019Arts Plastiques \u00ab pour travailler un regard de plasticien \u00bb. Il s\u2019inscrit aux Beaux Arts \u00e0 Limoges, \u00ab pour d\u00e9couvrir la c\u00e9ramique \u00bb, dans une \u00e9cole flambant neuve et \u00e0 l\u2019esprit r\u00e9solument contemporain. Avec le OonCub, il r\u00e9volutionne le casier professionnel<\/strong><\/p>\n Dans le design, dit-on, il faut dix ann\u00e9es pour percer. \u00ab C\u2019est mon cas, aujourd\u2019hui je peux dire, en toute modestie, que je suis identifi\u00e9 parmi les designers qui comptent \u00e0 Lille \u00bb. Il faut dire que ses projets et cr\u00e9ations ne laissent pas de marbre : en 2005, Julien Kieffer a \u00e9t\u00e9 un des premiers designers \u00e0 exposer \u00e0 la Braderie de l\u2019Art de Roubaix. \u00ab J\u2019avais cr\u00e9\u00e9 plusieurs meubles, des lampes, des si\u00e8ges avec des mat\u00e9riaux de r\u00e9cup\u00e9ration (rallonges de tables de formica, palettes, gros globes de lampadaires de mobilier urbain). Je les vendais et les soumettais au regard d\u2019un public assez populaire, ce qui me permettait d\u2019\u00e9valuer leur impact en direct \u00bb. Puis il expose \u00e0 la Biennale de Courtrai, en 2006, 2008 et 2011. En 2012, il re\u00e7oit le Label Observeur du Design 2012 pour son c\u00e9l\u00e8bre casier OonCub, con\u00e7u pour EVP Editions. L\u00e0 encore, le designer a choisi de r\u00e9interpr\u00e9ter l\u2019objet, un casier de consigne, en lui donnant un caract\u00e8re ludique, avec l\u2019apport du poly\u00e9thyl\u00e8ne, de la couleur, des arrondis, qui au final rendent l\u2019objet plus familier.<\/p>\n La Maison du Projet, avec lille\u2014design<\/strong><\/p>\n En 2015, l’artiste roubaisienne Fanny Bouyagui le sollicite dans le cadre de Mons 2015 capitale europ\u00e9enne de la culture et aussi pour le NAME Festival. Il cr\u00e9\u00e9 JAW, ce dispositif architectural compos\u00e9 de 60 palettes EPAL, qui deviendra son best-seller 2015. Depuis, Julien Kieffer enchaine les projets. En partenariat avec lille\u2014design et la SEM Ville Renouvel\u00e9e, il d\u00e9marrera fin avril une mission li\u00e9e \u00e0 l\u2019am\u00e9nagement de La Maison du Projet sur le site de la friche industrielle de La Laini\u00e8re \u00e0 Wattrelos. Le designer donnera une seconde vie aux bureaux industriels Strafor des ann\u00e9es 50 rest\u00e9s dans l\u2019usine. Il proposera \u00e9galement des ateliers aux habitants du quartier pour les aider \u00e0 recycler et \u00e0 customiser leurs objets du quotidien. Un d\u00e9fi en totale harmonie avec la philosophie de ce designer \u00ab un peu cam\u00e9l\u00e9on \u00bb qui cite volontiers Charlotte Perriand, grande dame du design : \u00ab Le sujet n\u2019est pas l\u2019objet, c\u2019est l\u2019homme \u00bb.<\/p>\n www.julienkieffer.com<\/a> Donner une seconde vie aux objets de r\u00e9cup, c\u2019est ce qui guide le travail du designer ind\u00e9pendant Julien Kieffer, \u00e0 bient\u00f4t 38 ans. Portrait.<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":4224,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_acf_changed":false,"footnotes":""},"categories":[35],"tags":[110,631,5],"class_list":["post-4223","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-destinationlille","tag-design","tag-julien-kieffer","tag-lille"],"acf":[],"yoast_head":"\n
<\/a><\/strong>Donner une seconde vie aux objets de r\u00e9cup, c\u2019est ce qui guide le travail du designer ind\u00e9pendant Julien Kieffer, \u00e0 bient\u00f4t 38 ans. Portrait. <\/strong><\/p>\n
\nSes \u00e9tudes termin\u00e9es, il fait le tour des agences de design \u00e0 Lille, sans grand succ\u00e8s. \u00ab Par ma formation, j\u2019\u00e9tais un ovni dans l\u2019univers du design lillois. Finalement, en 2006, j\u2019ai eu la chance de me former quelques mois chez un designer parisien que j\u2019aimais bien, Fr\u00e9d\u00e9ric Ruyant \u00bb. L\u00e0, il touche de pr\u00e8s \u00e0 l\u2019univers du luxe : Baccarat, Ligne Roset, Bernardaud\u2026 De retour \u00e0 Lille, o\u00f9 il vit avec sa compagne, Julien s\u2019installe en free-lance. Les d\u00e9buts sont difficiles, alors il choisit d\u2019enseigner, au lyc\u00e9e professionnel S\u00e9vign\u00e9 \u00e0 Tourcoing, en tant que professeur d\u2019arts appliqu\u00e9s. \u00ab Apr\u00e8s avoir connu les fastes parisiens, se retrouver devant une classe en lyc\u00e9e professionnel, \u00e7a force \u00e0 mettre son orgueil de c\u00f4t\u00e9 \u00bb, avoue-t-il.<\/p>\n
\nwww.lille-design.com<\/a><\/strong><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"