{"id":5244,"date":"2012-10-19T17:14:49","date_gmt":"2012-10-19T15:14:49","guid":{"rendered":"https:\/\/www.lillegrandpalais.com\/le-monde-imaginaire-de-phantasia\/"},"modified":"2012-10-19T17:14:49","modified_gmt":"2012-10-19T15:14:49","slug":"le-monde-imaginaire-de-phantasia","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.lillegrandpalais.com\/leblog\/destinationlille\/le-monde-imaginaire-de-phantasia\/","title":{"rendered":"Le monde imaginaire de Phantasia"},"content":{"rendered":"
Lille 3000<\/a> avec Fantastic 2012 <\/a>emporte habitants et visiteurs dans une atmosph\u00e8re particuli\u00e8re, une rencontre avec l\u2019extraordinaire voire l\u2019impossible\u2026 Cette invitation \u00e0 poser un nouveau regard sur la r\u00e9alit\u00e9 apr\u00e8s avoir d\u00e9couvert des univers parall\u00e8les passe entre autre par l\u2019exposition Phantasia au Tripostal visible jusqu\u2019au 13 janvier 2013.<\/strong><\/p>\n Reconverti en lieu d’exposition pour Lille 2004 Capitale Europ\u00e9enne de la Culture, le Tripostal est cet ancien b\u00e2timent de 6000m2 initialement consacr\u00e9 au tri du courrier, devenu une r\u00e9f\u00e9rence en termes de cr\u00e9ation contemporaine.<\/p>\n D\u00e9f. Phantasia\u00a0:<\/em> La traduction de Phantasia depuis l\u2019Antiquit\u00e9 a toujours \u00e9t\u00e9 ambigu\u00eb, parfois li\u00e9e \u00e0 l\u2019imagination, au phantasme. Pour Aristote, et c\u2019est \u00e0 ce titre qu\u2019il faut comprendre le titre choisit pour l\u2019exposition, Phantasia c\u2019est \u00ab\u00a0ce qui rel\u00e8ve de l\u2019apparition, du devenir\u00a0apparent, de la pr\u00e9sentation d\u2019une entit\u00e9 ext\u00e9rieure, voire de la simple pr\u00e9sentation de choses r\u00e9elles\u2026\u00a0\u00bb<\/p>\n Franchir le seuil du Tripostal, c\u2019est accepter d\u2019oublier toute notion du r\u00e9el et parcourir un monde imaginaire, l\u00e0 o\u00f9 il n\u2019y a place que pour le f\u00e9\u00e9rique et l\u2019inexplicable.<\/p>\n Les artistes Th\u00e9o Mercier<\/strong> et Marnie Weber<\/strong> ont orn\u00e9 cet univers de cr\u00e9atures-troph\u00e9es et d\u2019ors patin\u00e9s, alors que Nick Cave<\/strong> y a cr\u00e9\u00e9 un monde baroque po\u00e9tique.\u00a0Le public se laisse ainsi porter vers d\u2019autres mondes o\u00f9 se c\u00f4toient revenants et vivants. C\u2019est en passant de l\u2019autre c\u00f4t\u00e9 des miroirs que la d\u00e9couverte des myst\u00e8res d\u2019Haruka Kojin brouille la r\u00e9alit\u00e9 et les perceptions de tout un chacun. Des sensations illusoires sont provoqu\u00e9es par le lieu aux fronti\u00e8res instables cr\u00e9\u00e9 par Leandro Erlich<\/strong>.\u00a0M\u00ealant les \u00e9poques, Folkert de Jong<\/strong> associe d\u2019\u00e9nigmatiques personnages semblant invoquer des forces surnaturelles \u2013 une reine, des militaires, un kamikaze \u2013 qui d\u00e9rivent sur un radeau de luxe.\u00a0Enfin, le visiteur d\u00e9couvre une guerre des \u00e9toiles revisit\u00e9e par B\u00f8rre S\u00e6thre<\/strong> qui a d\u00e9ploy\u00e9 un univers apparemment idyllique, teint\u00e9 d\u2019un go\u00fbt de l\u2019\u00e9trange et d\u2019une inqui\u00e9tante esth\u00e9tique\u2026<\/p>\n
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